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L’Intelligence Artificielle va t’elle remplacée l’homme ?
L’Intelligence Artificielle va t’elle remplacée l’homme ?

L’Intelligence Artificielle va t’elle remplacée l’homme ?

Nous avons en tête des films ou livres de SF tel que Terminator, Metropolis, i-Robot ou les livres de Asimov, dans lesquels les robots deviendrait une menace pour l’humainté. L’IA est un domaine en plein essor qui attire l’attention de plusieurs personnes, notamment à cause de ses fonctions intéressantes. Il faut toutefois noter que son rôle n’est pas de remplacer l’homme, mais de l’assister afin qu’il devienne performant. Découvrez à travers ce guide quelques informations utiles sur l’IA.

L’Intelligence artificielle : c’est quoi ?

L’intelligence artificielle représente un algorithme capable d’évoluer. On parle de modèles que l’on entraine à faire des prédictions sur des jeux de données et capable d’améliorer leurs prédictions. Elle est définie comme étant la capacité qu’à une unité fonctionnelle d’effectuer des tâches généralement reliées à l’intelligence humaine comme le raisonnement par l’analyse de prédictions et l’apprentissage qu’elle peut en tirer.

Selon les spécialistes, l’IA peut également prendre une multitude de formes : organisationnelle, rationnelle, créative, situationnelle, stratégique, littéraire, etc. Il n’est donc pas possible de parler d’une intelligence artificielle unique, mais d’une multitude qui a la potentialité de prendre une diversité de forme.

En outre, l’Intelligence artificielle est d’abord une discipline scientifique dont le but est de proposer un modèle algorithmique capable d’arbitrage. En allant un peu plus loin dans cette définition, il est possible d’affirmer qu’il existe 4 piliers de l’IA. Il s’agit entre autres de :

  • L’auto apprentissage : qui est la possibilité qu’à la machine ou l’ordinateur de comprendre de façon autonome après quelques exercices ou avec l’expérience ;
  • La reconnaissance audiovisuelle : elle est la capacité qu’a une machine de posséder les mêmes aptitudes sensorielles comme un humain (l’ouïe, l’odorat, la vision et le toucher) ;
  • Le traitement du langage naturel : c’est la force qu’a cette machine de pouvoir interagir facilement avec l’homme aussi bien à l’écrit et à l’oral ;
  • La planification du travail : La possibilité pour la machine d’établir des plans de travail ou de planifier des activités.

Il faut par ailleurs rappeler que le tout premier projet d’intelligence artificielle a vu le jour en 1956. Toutefois, c’est beaucoup plus tard en 1962 qu’elle a connu sa première victoire.

En 1978, un ordinateur du nom de Deepbue réussit à vaincre Garry Kasparov qui fut le champion du monde en jeu d’échecs. De même, dans les années 2010, Google a créé son premier véhicule autonome se reposant en majorité sur l’Intelligence artificielle.

En outre, il faut reconnaître que l’IA a beaucoup évolué en 2016. C’est notamment en cette année que Microsoft déclaré que « C’est notre responsabilité de faire que l’intelligence artificielle augmente l’ingéniosité et les possibilités humaines ».

L’intelligence artificielle est-elle à même de détruire les emplois ?

L’intelligence artificielle ne détruit pas les emplois, mais elle joue un rôle important dans le développement de toute entreprise. Certains métiers tel que la rédaction web avec GPT-3 ou l’infographisme avec MidJourney ou Dall-E pourraient être menacé. Les métiers de surveillance ou de magasinier, eux pourraient effectivement disparaître, ou tout du moins changer pour ne constituer qu’un contrôle que l’IA remplit rempli bien sa tâche, bien que cette fonction de contrôle puisse être automatisé également par algorithme.

Le développement de l’intelligence artificielle

Il faut reconnaître qu’actuellement, l’intelligence artificielle connaît un essor particulier et s’invite petit à petit dans tous les domaines. Cette technologie représente un véritable aide pour les sociétés. À titre d’exemple, elle favorise la prise des bonnes décisions surtout avec l’analyse prédictive des données.

Cependant, l’intelligence artificielle aide aussi à faire l’automatisation. En effet, les machines ont été bien conçues et dotées des outils essentiels pour réaliser les activités simples et rébarbatives.

En raison de tout ceci, l’utilité de plusieurs métiers réservés uniquement à l’homme peut être remise en cause. Une analyse menée par McKinsey a permis d’affirmer que la majorité des métiers qui existe actuellement peut faire l’objet d‘une automatisation plus tard dans le futur.

Au cours des années à venir, l’intelligence artificielle évoluera toujours et sera encore plus performante. Cela lui permettra de réaliser les activités très complexes. Au vu de tout ceci, il convient de se poser la question de savoir si les emplois seront détruits à cause du développement de l’IA.

L’IA, menace ou opportunité ?

Aujourd’hui, l’IA est beaucoup plus perçue comme une assistance. À titre d’exemple, l’intelligence artificielle d’IBM nommée Watson est à même de traiter plus de 300 000 demandes clients en une journée. Elle peut aussi aider à retrouver des données dans la base documentaire d’un établissement bancaire en utilisant une interface en langue naturelle.

Toutefois, pour accomplir ces tâches, elle doit être conseillée et guidée par l’homme. Il est vrai que Watson peut s’améliorer avec le temps, mais actuellement elle assiste les hommes sans pour autant les remplacer.

Selon les propos de Claude Balier qui est le président de la section SNB CFE-CGC, l’IA n’a pas d’impact sur l’emploi. Elle ne remplace pas l’être humain, mais essaye de lui donner les renseignements indispensables pour exercer son activité.

À titre d’exemple, le comptable a la possibilité de se servir de l’IA pour interpréter systématiquement ses factures. De même, le photographe peut en faire usage pour corriger rapidement les photos prises lors d’une cérémonie.

Certaines entreprises utilisent certes l’outil IA pour supprimer des postes, mais il faut dire que le rôle principal de ce logiciel est d’épauler l’homme dans l’accomplissement des fonctions quotidiennes. L’IA contribue énormément au développement des entreprises.

Plus de 50 % des sociétés consultées en 2018 par PWC reconnaissent que l’IA a beaucoup contribué à l’accroissement de leur productivité. Ces dernières pourront en effet produire plus et même employer un nombre important de travailleurs afin de mieux satisfaire leur clientèle.

De plus, en confiant les tâches habituelles aux machines, la société pourra mieux se focaliser sur des projets plus valorisants. Dans la pratique, les personnels de la santé se servent de l’IA pour effectuer des recherches bibliographiques. Ils profitent donc pour se concentrer sur des activités beaucoup plus intéressantes. L’action humaine est alors indispensable, mais elle sera allégée et perfectionnée avec l’utilisation du logiciel informatique intelligent.

En rédaction web par exemple, l’outil pourra générer en un laps de temps des contenus optimisés qui répondent aux attentes du client. Toutefois, le logiciel n’étant pas infaillible, l’action du rédacteur sera requise pour aligner le texte en utilisant des codes humains afin de bien le référencer. Il faut aussi préciser que les IA rédactionelles ne crée pas contenu à partir de rien, elles sont nourries de toutes les publications web et composent les documents à partir d’un corpus donné en le paraphrasant. Ainsi, elles ne délivre pas d’informations qui n’ont pas été déjà traitées, elles ne sont pas (encore ?) capable de créativité.

Quels sont les métiers que l’IA prend en compte ?

Il faut noter que la robotisation produit deux grandes conséquences sur l’emploi de l’homme. En premier, elle favorise la création d’emplois. Aussi, elle détruit certains emplois notamment les postes ayant un lien avec le maniement d’objet, les métiers manuels, l’infographie, etc. Établir une liste de quelques métiers qui peuvent disparaître permettra aux salariés de se précipiter peut-être vers une reconversion sociale.

Les métiers menacés par l’IA

Parmi les métiers qui peuvent disparaître à cause de l’IA se trouve celui du magasinier. Il se peut que l’entreprise acquière des robots magasiniers pour effectuer la préparation des différentes commandes et se mouvoir pour chercher des objets. Ils peuvent aussi livrer 80 % des colis dans un rayon de 15 km en un laps de temps. Ainsi, lorsque l’entreprise possède ces formes de robots, l’employé qui joue le rôle de magasinier ne sera plus très utile.

De même, le métier de trader peut être menacé par l’IA. En effet, en France et dans de nombreux pays, les transactions boursières sont effectuées par des robots. Ils évoluent sur des logiciels qui peuvent faire plus de 2000 opérations en une seconde. Ces machines sont donc plus rapides qu’un être humain.

En outre, le développement des véhicules autonomes tel que les Google cars qui peuvent parcourir plusieurs kilomètres constitue une menace pour les chauffeurs de taxi. Ces véhicules vont aider les individus à se déplacer facilement sans même conduire.

En plus, avec le développement des caméras de surveillance, certains agents de sécurité ont été remplacés. Cependant, dans des pays comme la Corée du Nord et la Corée de sud, les entreprises optent pour les robots sentinelles comme agent de sécurité.

Parmi les métiers susceptibles d’être automatisés se trouvent également la restauration collective, l’extraction des ressources, le commerce en détail, les emplois administratifs. Les travailleurs du domaine de la santé, des finances, des médias ne sont pas épargnés par cette automatisation.

Les fonctions qui peuvent s’en sortir avec l’IA

Même avec le développement de l’intelligence artificielle, il existe certains métiers qui ne peuvent pas faire objet d’une quelconque automatisation. Le premier concerne le secteur de l’éducation. En effet, il serait impossible de concevoir qu’un robot joue par exemple le rôle d’enseignant pour procurer le savoir aux enfants.

En plus, les activités du maniement ont un taux d’automatisation inférieur à 9 %. En effet, la prise de décision, la planification des activités sont entre autres des tâches qui ne peuvent pas être automatisées.

En plus, les machines n’ont aucune connaissance de l’émotion ou de l’affection et tout ce qui est en lien avec la personne humaine. De ce fait, elles auront de difficulté à remplacer l’être humain dans les métiers qui ont trait à la musique, la chorégraphie, la chirurgie dentaire, le maquillage, la psychologie, la direction artistique, etc. De même, les peintres, les chiropraticiens ou encore les entraîneurs ne peuvent pas voir du jour au lendemain leur métier automatisé.

Les alternatives face à la destruction des emplois par l’intelligence artificielle

Erwann Tison de think tank Institut Sapiens pense qu’il est indispensable d’établir une politique d’emploi pour accompagner les activités qui seront plus tard automatisées. Il est vrai qu’actuellement, ces professions ne sont pas immédiatement automatisées, mais il convient de mettre en place cette politique pour mieux se protéger.

La perspective d‘un revenu universel

Les autorités gouvernementales prévoient comme solution envisageable la mise en place d’un système de revenu universel ou de taxes sur les machines. Cela permettra donc de compenser d’une manière ou d’une autre les dommages causés par la perte d’emplois.

Pour le faire, il suffit de verser une certaine somme d’argent à ces personnes qui ont perdu leur emploi afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins. De plus, un tel revenu ne doit pas être soumis à des conditions particulières.

Il faut par ailleurs rappeler que cette idée n’a pas été développée récemment. En effet, Thomes Paine a affirmé ce droit dans son ouvrage dénommé « La Justice agraire parue en 1795 ».

Toutefois, pour les Français, la mise en place d’un tel projet pourrait être assez complexe et engendrait des coûts économiques importants. De plus, cela peut amener plusieurs personnes à abandonner sans raison leur emploi afin de profiter d‘une telle aide.

La possibilité d’une fusion entre l’être humain et l’IA

Selon le grand entrepreneur Elon Musk, l’intelligence artificielle peut rendre le cerveau de l’homme obsolète et conduire par conséquent à la disparition de l’espèce humaine. Pour pallier cela, il a mis en place la start-up Neuralink.

Son principal objectif est d’établir un implant cérébral qui aidera à connecter ou même fusionner les cerveaux humains avec l’ordinateur. Ainsi, cet implant pourrait aider à accroître l’intelligence de l’homme et lui permettre d’être plus compétitif face à l’IA.

La première démonstration avec cet outil a été faite en 2020 sur le cerveau d‘un animal (un cochon). La puce installée dans le cerveau de l’animal a permis de voir en temps réel la totalité des informations effectuées sur l’activité neuronale lorsque ce dernier vaquait à ses différentes occupations.

Cet implant est aussi idéal pour améliorer le sommeil, limiter la sensation de faim, réduire la douleur ou développer l’esprit de vigilance chez l’homme. En reliant alors le cerveau à l’internet, il sera plus facile d’accéder à l’intégralité du savoir humain. Cela aiderait également à limiter la supériorité de l’intelligence artificielle et par conséquent lutter contre le chômage causé par l’automatisation.

Quelles sont les limites de l’intelligence artificielle ?

La toute première insuffisance de l’IA qui peut être relevée est le nombre d’erreurs qu’elle peut faire. En effet, aucune œuvre humaine n’est entièrement parfaite. L’IA n’est pas infaillible, elle peut commettre des erreurs, que vous devez corriger. D’où la nécessité de la présence humaine dans l’entreprise même avec les robots.

L’autre limite est relative à l’inquiétude liée à l’autonomie du robot par rapport à l’être humain. Il faut se demander si le robot pourrait faire le bon choix. De même, est-ce qu’il sera possible d’engager sa responsabilité lorsqu’il cause un dommage à autrui ? Quand un véhicule autonome se retrouve à l’origine d’un accident de circulation, est-ce la responsabilité du propriétaire ou celle du fabricant qui sera engagée ?

Il faut dire que jusqu’à l’heure actuelle, ses interrogations n’ont pas encore de réponse sûre et fiable. En outre, il sera difficile pour l’IA de participer à la prise des décisions pouvant contribuer à l’évolution de la société. Elle est en effet conduite par les tâches répétées et déjà configurées.

L’avis des employés sur l’IA

Selon une analyse effectuée par le Boston Consulting Group et rendue publique le 18 janvier 2022, les employés notamment les établissements qui se servent déjà de l’IA ont une image positive de l’outil. Parmi les travailleurs questionnés, 54 % affirment que cette technologie a produit des effets positifs sur leur bien-être au sein de l’entreprise.

D’autres salariés pensent même qu’après 5 ans, l’IA contribuera énormément à l’évolution des entreprises. Elle aidera à effectuer les activités fastidieuses et même chronophages. Pour les dirigeants, l’IA est une meilleure solution pour accroître le rendement de la société.

Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’Intelligence artificielle. Il faut dire qu’elle ne va pas remplacer l’homme, mais elle lui sera d’une grande aide pour mieux se perfectionner.

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